Zerbert Rayure, un zèbre pilote en fin de carrière fixait l’hautparleur. Seul un grinchement a peine audible lui répondit par-dessus le martèlement de la pluie sur le fuselage. Ses sabots étaient moites et crispés sur les commandes de l’avion. L’altimètre indiquait 21 000 pieds. Dehors les deux moteurs hurlaient leur désaccord. Une éclaire déchira le ciel sombre et éclaboussa le cockpit d’une lumière éblouissante. Le vieux pilote grogna alors que l’appareil fit une embardée. Zerbert aveuglé senti la perte d’altitude et tira de toutes ses forces pour ramener l’appareil.
-Par le grand zébré c’est quoi cette tempête à la con.
L’aviateur cligna a plusieurs reprise avant de recouvrir la vue
-J’aurais due rester dans la brousse. Au moins là-bas il ne pleuvait pas. En tous cas pas souvent.
Renfrogné, il Jeta un œil au tableau de bord. L’altimètre avait descendu sous les 15 000 pieds, c’était une sacré chute. Un autre cadran indicateur juste a coté attira son attention. La jauge à carburant pointait la moitié et poursuivait sa descente.
-Ah! Ce n’est pas vrai? Merde, merde et merde!
Décidément il devenait trop vieux pour ce genre de risque. Mais une mauvaise pension et l’amour de l’aviation avait eu raison de son jugement.
-Est-ce, est-ce que, est-ce que tout va-va-va bien capitaine.
Il se retourna surpris de trouver son client et passager, une souris scientifique, dans l’embrasure de la cabine. Il ne l’avait pas entendu entrer. Probablement à cause du tambourinement assourdissant.
-Retourner à votre siège M’sieur Moustein, j’ai la situation sous contrôle.
-Ah be-bien, si si vous le dîtes AaaiieEeK!
Une éclaire peignit à nouveau la cabine en blanc. L’avion valsa dans les éléments déchainé. Une déflagration se distingua du vacarme ambiant.
-Nous nous allons mou-mourir, nous allons mourir!
Le scientifique avait tout des petits jouet mécanique qui une fois remonter faisait du sur place en se frappa les mains.
-Hé ho!
L’intervention de Zerbert détourna l’attention de Mr Moustein
-huh!
-Vous voulez-vous rendre utile?
Le petit personnage, hocha la tête.
-Alors prenez la place de copilote et maintenez le cap, il faut que j’aie vérifié de quoi a l’arrière.
Zerbert vie la couleur quitté le visage de son passager. La nervosité le fit bégayer plus que d’ordinaire.
-Vou-vou-vou-vous êt- êt- êtes su-sur?
-Mais oui vous voyez ces deux cadrans.
-huh hum
-Il représente l’horizon et l’altimètre. Garder le premier droit et l’autre au dessus des 15 000 mètres, pour monter, tirer vers vous. C’est compris?
La souris semblait sur le point d’être malade.
-Ça ira vous verrai, j’ai connu bien pire.
Sans un autre mot il disparue dans la soute.
Inquiet, il écarta le rideau jaspe du hublot et vérifia le moteur gauche. A première vue tout allait bien. Satisfait il continua son inspection avec le moteur droit. Des flammes et une épaisse fumée s’en échappait.
-Eh merde de merde
-Ca-Capitaine Rayure
Zerbert retourna à la cabine et reprit les commandes. Tout en éteignant quelques interrupteur il demanda à son passager.
-Qu’est-ce qu’il y’a?
-Il, il, il y’a quel-quelqu’un qui a parler su-sur la radio.
Pour confirmer les dires de son client une voix grinchant sortie de l’hautparleur.
- Fairchild C-123…ici tour de contrôle aéroport d’Auckland, quel est votre situation.
-Auckland ici Fairchild C-123. J’ai due couper le moteur droit et j’ai subis une grande perte de carburant. J’estime avec mon chargement que je ne pourrai me rendre à destination.
-Fairchild C-123 larguer votre marchandise. Je vous dégage la piste #3. Si vous ne réussissez pas à vous rendre, dirigez-vous vers la baie. Je mets une équipe de sauvetage a votre disposition.
-5/5 Auckland.
Zerbert se tourna vers son client.
-Je suis désolé Mr. Moustein mais je dois me débarrasser de la cargaison.
-Vou-vous ne pou-pouvez pas jeter les caisses a la mer, Il, il s’agit de la nouvelle bra-brassière MagicBra. Il s’agit de pro-prototype ultra perfectionné.
-C’est a vous de voir Mr Moustein; votre vie ou des boites pleines de de brassières moi personnellement moi choix est fait, quel est le votre?
Zerbert lut dans les yeux de la souris le fil de sa pensé. Le choix fut pénible pour le scientifique mais la logique de l’équation était simple.
-Je v-vais le faire, di-dite moi ou je dois-dois appuyer.
Image trouver sur google. mots clés: fairchild c-123 évidement je ne possède pas les droit d'auteur et n'en retire rien :-) |