June 26, 2012

Pecheur, portefeuille, Italie et Blanc crystale

Bari, grand port de l’Adriatique, vivant au rythme incessant des ferries et du tourisme. Pour Alfonso, un homme vers la fin de la soixantaine encore fringuant et lucide, la ville était sa maison et la mer qui la bordait sa passion. Il y avait vécu depuis toujours et avait été sur un bateau dès qu’il fut en âge de marcher. Depuis sa retraite, il se contentait d’exécuter sporadiquement de petit transit avec la Grèce. Il offrait ses services et son bateau pour une somme modique pour arrondir ses fins de mois. Il affectionnait également se promener parmi les rues et ruelles pavé des vieux cartiers. A chaque jour qu’il n’était pas en mer, il se baladait et visitait ses lieux favoris tel la « Basilica San Nicola ». Il ne savait trop pourquoi mais il chérissait ce bâtiment austère. En tant que croyant, il récitait une prière à chaque passage. Mais ce qu’il adorait plus que tout, était de s’assoir à une table de son restaurant préféré : « l’Osteria delle travi » et discuter avec les clients, ses amis de longues dates et Angélica, la serveuse. Aujourd’hui comme de coutume, il passa la porte du restaurant et salua tous et chacun avant de s’installer a sa table. Alfonso regarda de droite à gauche puis ne trouvant pas la belle Cria : Angelica!

-Oui m’sieur Bennetti Répondit la jeune femme en se sortant la tête des cuisines.

-Ah! C’est la que tu te cachais. Est-ce que tu as le journal d’aujourd’hui? Questionna-t-il.

-Oui il y’en as une pile au bout du comptoir, vous voulez que je vous en apporte un?

-Tu serais un ange. Dit-il charmeur.

Habituer, elle lui rendit son sourire.

-Est-ce que vous allez prendre la même chose qu’a l’habitude?

-Seulement si c’est toi qui me le prépare et je vais prendre un petit rouge aujourd’hui.

-Ce s’ra prêt dans un instant dit-elle par-dessus son épaule avant de retourner aux cuisines.

Une fois sa commande passée, Alfonso se tourna sur son siège et bavarda avec son voisin de table. La conversation allait bon train lorsqu’Angélica déposa devant lui une assiette bombé de moule fumante et odorante.

-Tout ça ma l’air aussi délicieux qu’hier déclara M. Bennetti

-Évidement. Répliqua la serveuse. Voilà votre vin et le journal, Bonne appétit rajouta-elle puis reparti s’occuper des autres clients.

Il dévora le plat avec grand appétit comme a chaque fois qu’il revenait d’un voyage. L’air du large probablement.

Alors qu’il sirotait sa coupe, repu, il ouvrit le quotidien.

- Ça alors, je n’y crois pas. S’exclama-t-il

-Qu’y’a-t-il? Demanda Angélica qui débarrassait sa table

-L’homme sur la photo, je l’ai fait traverser il y’a pas 2 jours. Avoua-t-il

La jeune femme se pencha par-dessus l’épaule de son client et lue a voix haute : « …une statuette ornée d’un des plus gros diamants au monde surnommer le cristal blanc fut dérobée samedi dernier. Les autorités soupçonnent fortement le célèbre cambrioleur : Arsène Lapin. Les policiers qui mènent l’enquête requièrent l’aide de la population pour fournir toutes informations susceptibles d’aider à retrouver l’auteur du crime…

Interdit, Alfonso sortit de sa poche un carré de cuir lustré.

-Qu’est-ce que c’est? Demanda la serveuse.

-Son portefeuille, Il l’a oublié dans ma cabine. Dit-il.




p.s. les photos ont été prisent sur le web et la source m'est inconnues.
si vous en êtes l'auteur, s'il vous plaît m'en informer pour que je puisse prendre les actions nécessaires.


Nhim

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